Source: http://www.guadeloupe.franceantilles.fr/actualite/culture/portrait-d-artistes-avec-uka/cri-de-femme-se-tient-jusqu-au-31-mars-477559.php
Le festival Cri de Femme a été créé en 2011 par
la poétesse Jael Uribe, en République dominicaine, afin de parler des
femmes, de défendre leurs droits et de se positionner contre toutes les
formes de violences qui leur sont infligées. Devenu un véritable
mouvement international il se déroule en Guadeloupe jusqu'au 31 mars, au
Pavillon de la Ville de Pointe-Ã -Pitre. Le festival Cri de femme
regroupe des expositions de plasticiennes, des miniconférences,
ateliers, concert soirées, performances etc. Il est ouvert au public
tous les jours de 9 Ã 18 heures, avec des temps forts jeudi et samedi
pour le finissage et un grand concert dans les jardins du pavillon.
BÉLIZA TROUPÉ
Zeb a fanm- Beliza Troupé -
Le festival Cri de femme « Phuomai : femme territoire » dépasse le regard contemplatif sur la femme. Tel un miroir sociétal, il dévoile et met à nu notre réelle intimité. Nous nous découvrons ou redécouvrons. Ma série de dessins Moun Razyé révèle le corps comme territoire et interroge notre rapport au corps, à la nature et à l'essentiel.
Zèb a fanm, série Moun Razyé, mine de plomb et crayon aquarelle sur papier, 2017.
Chantaléa Commin
« A travers mes propositions plastiques, je souhaite montrer une femme qui ne crie pas nécessairement Contre l'homme, mais avec... je laisse une part à l'homme, pour situer le combat de la femme ailleurs. Pour cela, il nous faut, dès l'enfance, nous-même, femmes, éduquer nos fils à être des hommes éclairés; Je présente un dyptique dans ce sens, où le problème de la parité de genre est posé
dès le plus jeune âge. Le jeune public, nombreux à fréquenter ce Festival pourra s'y confronter et y réfléchir!
Je présente également la femme comme garante dun héritage à préserver, une identité, une mémoire, une façon d'aborder notre terre, la nature qui nous entoure et la respecter.
Un combat à mener dans la défense de son corps, de sa terre et de son territoire, pas au sens d'y mettre des barrières et des frontières mais dans la notion de respect et de préservation contre le mal qu'on nous fait, le mal autorisé, la souillure matérialisée ici par la molécule Kepone, tristement, scandaleusement d'actualité sur notre territoire ! "
Zèb a fanm, série Moun Razyé, mine de plomb et crayon aquarelle sur papier, 2017. »
Le clin d'Å“il de So Aguessi Raboteur -
J'ai participé à cette exposition car j'ai des choses à exprimer sur la Femme d'aujourd'hui avec un grand F. En tant que jeune artiste, cette thématique m'a donnée l'occasion d'orienter mes réflexions et mon travail sur des sujets plus sensibles et importants, comme l'identité féminine.
Mon
oeuvre Dont Touch My hair s'inscrit dans le contexte actuel, elle
questionne la notion d'identité de la femme noire d'aujourd'hui Ã
travers les différentes modes.
Ce tableau sera réadapté en tee-shirt pour la Collection 19 de UKA.
Dont touch my Hat 112 cm x 86cm.
Peinture Numérique Impression Aluminium doré . https ://www.soartiste.com/
So Aguessy Raboteur et Céline Bernabé devant le tableau de So -
So Aguessy Raboteur et Céline Bernabé devant le tableau de So -
CÉLINE BERNABE
Je présente plusieurs oeuvres abordant la question de l'image de la femme dans notre société et la notion d'estime de soi. J'ai mis en scène mes autoportraits photographiques, en les intégrant à des installations, ceci afin de tenter de susciter des réactions, des projections, voire convaincre par l'émotion sur la problématique des violences faites aux femmes.
Concernant
cette oeuvre que j'ai intitulée CHUT!!!, je présente la femme,
assimilée à un objet de consommation (sous une vitrine), j'aborde
également et paradoxalement aussi sa libération sexuelle, les préjugés,
l'hypocrisie, le tabou des dessous féminins, qui ne devrait pas l'être
(tabou), puisque aujourd'hui dans les médias presque tout est sexualisé!
En outre, j'aime aussi l'autodérision et j'en joue beaucoup dans mon
travail artistique.
Céline Bernabé -
DANIEL DABRIOU
Mon corps, ma propriété... Redondance... et c'est le point de départ de mon questionnement photographique. Juridiquement « la propriété » est le droit de jouir et disposer des choses de la manière la plus absolue. Ce droit comprend celui d'user de la chose, d'en remettre l'usage à une personne, le droit de la modifier, de la détruire ou de la vendre... Le corps, mon corps, ton corps, que répondent-ils à cela ? Mon approche photographique sur ce sujet est majoritairement la quête dune réponse... de réponses... C'est une approche esthétique de la relation entre, la volonté, l'entrave, la soumission, le contrôle, le lâcher prise.
C'est aussi un regard sur l'image projetée et l'image perçue du corps...
Sommes-nous prisonniers dune enveloppe, ou somme nous les pilotes dune machine hors pair ?
Mon corps, ma propriété, Photographie
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